Les compléments alimentaires ne sont plus réservés aux athlètes ou aux personnes malades. Ces dernières années, leur utilisation s’est démocratisée chez les seniors comme chez les jeunes actifs. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), en France, plus de 70 % des adultes présentaient en 2019 un apport insuffisant en vitamine D et 6,5 % avaient une carence avérée – un exemple frappant des déficits nutritionnels qui touchent la population. Face à ces lacunes, à des rythmes de vie trépidants et à un marché riche en innovations, les compléments alimentaires deviennent un atout pour préserver sa santé. Voici pourquoi.
1/ Des carences nutritionnelles fréquentes
Une alimentation variée et équilibrée doit rester la base de notre santé. Pourtant, les enquêtes de l’ANSES montrent que notre régime quotidien couvre mal certains micronutriments : plus de 70 % des adultes manquent de vitamine D et les femmes en âge de procréer doivent veiller à un apport suffisant en vitamine B9. L’exposition au soleil est souvent insuffisante (travail en intérieur, utilisation de crème solaire), ce qui limite la synthèse de vitamine D. De même, les régimes pauvres en légumineuses, légumes verts ou levures peuvent conduire à un apport insuffisant en folates (B9) chez les femmes envisageant une grossesse.
Cette situation n’est pas anodine : une carence en vitamine D engendre un rachitisme chez l’enfant, une déminéralisation osseuse chez l’adulte et augmente le risque de fractures chez les personnes âgées. Les déficits en fer ou en magnésium se traduisent par une fatigue, une irritabilité ou des troubles musculaires. Lorsque l’alimentation ne suffit plus à couvrir les besoins, une supplémentation ciblée peut éviter ces carences et contribuer au bien‑être général.
2/ Des modes de vie qui augmentent les besoins
Nos styles de vie actuels sollicitent notre organisme. Les horaires décalés, le stress chronique, la pratique sportive, la grossesse ou encore les régimes spécifiques (végétarien, végétalien) peuvent accroître les besoins nutritionnels. Par exemple :
- Les personnes âgées absorbent moins bien les vitamines et les minéraux et s’exposent à des déficits en vitamines D et B12.
- Les femmes enceintes ou allaitantes ont des besoins accrus en folates et en fer pour soutenir la croissance du fœtus et du nourrisson.
- Les végétariens et végétaliens doivent veiller à leur apport en vitamine B12, en fer et en zinc, nutriments peu présents dans l’alimentation végétale.
- Le stress chronique puise dans les réserves de magnésium et d’anti‑oxydants.
Dans tous ces cas, des compléments ciblés contribuent à combler le fossé entre les apports alimentaires et les besoins réels. Ils ne dispensent pas d’une alimentation équilibrée mais peuvent être un soutien précieux.
3/ Un marché en pleine expansion et des galéniques innovantes
L’essor des compléments alimentaires s’explique aussi par l’innovation du secteur. Le marché mondial des compléments alimentaires atteignait 192 milliards de dollars en 2024 (Grand View Research) et les innovations peuvent porter plus de 50% de la croissance comme en France en 2024 (IQVIA). Les marques rivalisent pour proposer des formules efficaces et plaisantes : comprimés à croquer, sprays sublinguaux, gummies sans sucre ou encore complexes In & Out qui associent un complément et un produit cosmétique. Chez Kares‑up, nous avons par exemple mis au point des gummies véganes et sans sucres délivrant 500 mg d’actifs par unité, soit 2 à 10 fois plus que les dosages présents sur le marché, grâce à notre matrice Hemogu®.
Ces innovations facilitent l’observance et améliorent l’expérience client. Elles permettent également de cibler des problématiques spécifiques : sommeil, stress, beauté de la peau, santé mentale, immunité, etc. La créativité galénique rend les compléments plus attrayants et participe à leur démocratisation.
4/ Compléments alimentaires : un soutien, mais pas une baguette magique
Même si les compléments peuvent prévenir certaines carences, ils ne remplacent pas une alimentation variée. L’ANSES rappelle que les bénéfices de nombreux compléments, notamment protéiques pour sportifs, restent limités et que des dérives existent : depuis 2016, 154 effets indésirables ont été signalés, dont 18 graves et 2 décès. Certains produits contenaient des substances dopantes comme des stéroïdes, du clenbutérol ou de l’éphédrine. La prise en excès de caféine ou de certaines vitamines peut causer des troubles cardiaques ou neurologiques.
Il est donc indispensable de respecter les doses recommandées, de choisir des produits de qualité et de demander l’avis d’un professionnel de santé pour adapter la supplémentation aux besoins réels. Les compléments ne sont pas destinés à soigner des maladies ; en cas de symptômes ou de pathologies avérées, il est important de consulter un médecin.
5/ Comment choisir les compléments ?
Pour bénéficier des avantages des compléments alimentaires tout en minimisant les risques, voici les conseils à prodiguer :
- Identifier les besoins: le médecin peut recommander un dosage sanguin (vitamine D, ferritine, etc.) afin de déterminer la nécessité d’une supplémentation.
- Privilégier la qualité et la traçabilité: opter pour des produits avec des certifications (ISO, HACCP) et provenant de fabricants respectueux des réglementations européennes.
- Vérifier les doses: éviter les compléments surdosés ; par exemple, l’apport quotidien en vitamine D ne doit généralement pas dépasser 25µg (1 000 UI) sans avis médical.
- Lire la composition: se méfier des additifs inutiles, des sucres ajoutés ou des ingrédients exotiques non autorisés.
- Consulter un professionnel: un pharmacien ou un naturopathe formé sait orienter vers des formules adaptées à l’âge, au mode de vie et aux contraintes.
En guise de conclusion, il est important de noter que si les compléments alimentaires connaissent un tel succès, c’est parce qu’ils répondent à des besoins réels : des carences fréquentes, des modes de vie exigeants et une innovation galénique qui les rend plus accessibles et efficaces. Toutefois, ils doivent rester un soutien et non un substitut à l’alimentation. Pour proposer ces solutions sans danger, il est nécessaire de s’entourer de professionnels.
Chez Kares‑up, nous développons des formules innovantes sur‑mesure en combinant efficacité prouvée, plaisir d’utilisation et respect des normes. Notre équipe, composée de pharmaciens et d’ingénieurs, vous accompagne de l’idée à la mise sur le marché, que vous souhaitiez améliorer un axe bien-être ou beauté précis, ou créer votre gamme en intégralité. Contactez‑nous pour concevoir des compléments alimentaires adaptés aux besoins de vos clients.
Raphaëlle Da Costa
Fondatrice de Kares‑up
